Hello tout le monde !
Aujourd’hui un article un peu différent de ce que j’ai l’habitude de poster sur le blog. Mais je pense que le thème pourra parler à pas mal d’entre vous.
Le sujet que je voulais aborder est le regard des autres et comment, à 40 ans j’ai réussi à m’en libérer. Et par ce biais aborder également l’effet pervers des réseaux sociaux.
J’espère en tous cas que cet article vous plaira. N’hésitez pas à laisser un commentaire à la fin de votre lecture, afin que nous puissions échanger sur ce sujet passionnant !
Le regard des autres
Quand j’étais enfant, je cherchais à faire plaisir à mes parents. Jusque la rien d’anormal, au contraire.
En réalité on grandit tous en essayant de plaire aux personnes qui nous entourent (parents, copains, instit’, …)
Il s’agit de quelque chose de normal, que de chercher l’approbation des autres. Nous, les êtres humains, sommes tous faits ainsi. Et cette quête est très gratifiante ; cela fait toujours plaisir de savoir que nos proches, nos collègues, nous apprécient.
Mais là où il faut faire attention c’est à cette limite si fine, qui peut nous faire passer d’un état plutôt positif, à un état méga anxiogène.
Cette limite c’est quand on commence à ne vivre QUE pour obtenir l’approbation des autres.
D’ailleurs vous remarquerez que c’est là tout le problème d’Instagram par exemple, puisqu’on ne poste des photos que pour avoir des likes, donc l’approbation de sa communauté.
Rares sont les personnes qui ne postent sans aucune arrière pensée.
Il faut donc savoir faire la part des choses, et se dire qu’on NE PEUT PAS plaire à tout le monde, et surtout ACCEPTER ce fait. Car c’est la réalité : on ne pourra pas être aimé de tout le monde, ni plaire à tout le monde.
Une fois que vous aurez compris ce petit truc, vous verrez, tout sera bien plus simple.
Si vous basez votre propre bonheur et votre propre épanouissement, sur le fait d’être accepté ou validé par les autres, malheureusement, je dois vous dire que ça ne ne pourra pas vous conduire au bonheur.
Ce ne sera qu’une illusion, car en essayant de rentrer dans le moule qui contentera tout le monde (ce qui est impossible), on s’éloigne de qui on est réellement.
En fait, vouloir plaire à tout prix, c’est se perdre soi-même.
Mais je pense que vous avez compris le truc. Et je l’ai moi-même compris il n’y a pas longtemps.
Burnt-out 2.0
Il y a eu plusieurs périodes pendant lesquelles, on peut dire que j’ai été dans un état de déprime. Une sorte de burn-out 2.0 car totalement lié aux réseaux sociaux, et notamment à Instagram et son effet pervers.
C’est ce que je vous disais plus haut : je postais pour avoir des likes, et le fait de ne pas en récolter autant que je l’espérais à eu cet effet très négatif sur ma confiance en moi.
Et puis j’ai ouvert les yeux et j’ai réalisé l’absurdité de la chose : je cherchais à être validée par des personnes que je NE CONNAISSAIS PAS !
Vous imaginez un peu la bêtise du truc ! Plaire à mon mari, à mes amies, OK.
Mais plaire à des personnes que je ne connais pas ? POURQUOI ?
Et en ouvrant les yeux sur ce phénomène, et bien tout s’est enchainé.
Le regard des autres sur Instagram ne m’importait plus. Mais il en était de même pour les autres personnes de la vraie vie. Les gens que je croise dans la rue, à l’école… Et même ma famille.
Finalement, faire quelque chose pour attirer la fierté de ses parents ou de ses proches, pourquoi faire ?
Moi je suis fière de moi. Mes enfants, mon mari le sont. C’est tout ce qui m’importe aujourd’hui.
Se libérer du regard des autres
Et voilà comment à 40 ans je peux dire qu’aujourd’hui je me suis libérée de ce regard extérieur.
Avec les années, j’ai réalisé que ce n’était pas normal de réfléchir ainsi. que ce n’était pas normal de faire les choses uniquement parce qu’elles étaient susceptibles de plaire aux autres. Je pensais qu’en faisant cela j’allais être heureuse, et au final c’est tout le contraire que s’est produit. Je n’étais pas heureuse, pas épanouie, et surtout PAS MOI !
En réalité, et la je vais vous apprendre un truc de dingue : les gens ne se focalisent pas sur nos actions autant que nous le pensons !
La clé de l’histoire c’est de s’accepter tel que nous sommes. D’accepter ses faiblesses, ses complexes. Tout ça fait partie de nous et personne n’y échappe (même les bombasses d’Instagram).
Je ne dis pas que c’est facile. Ce travail sur soi demande pas mal de temps et de maturité. Certaines personnes y arrivent facilement, et pour d’autres le chemin sera plus long.
Cela va dépendre de la confiance en soi que l’on a.
Pour moi, elle est proche de néant, donc forcément le regard des autres lorsqu’il est positif, est très important car il va booster ma confiance. Du coup, m’en détacher est très compliqué.
Mais à 40 ans, j’ai réalisé que je n’avais plus rien à prouver à personne. Ça m’est venu comme ça, je vous assure !
Et partant de là, le regard des autres à commencer à prendre de moins en moins de place.
En fait je peux presque dire qu’aujourd’hui je m’en balance pas mal de ce que les autres peuvent dire ou penser à mon sujet.
Il y a une lecture qui m’a beaucoup aidée, c’est le livre de Don Miguel Ruiz : Les Quatres Accord Toltèques.
Si vous ne l’avez pas lu, je vous le conseille vivement. Il est à relire, et à relire aussi souvent que nécessaire, mais tellement bienfaisant.
D’ailleurs il a étoffé son premier ouvrage avec un 5ème accord que je vais m’empresser d’aller lire.
Aujourd’hui le travail n’est pas totalement terminé, mais je suis assez fière de m’être en partie libérée de ce poids qu’est le regard des autres. Et surtout de l’importance qu’on lui accorde.
Dites-moi un peu si de votre côté, c’est quelque chose qui a une importance pour vous ? Accordez-vous beaucoup de poids au regard extérieur ? Vous le gérez comment ?
4 Comments
J’accordais beaucoup d’importance au regard des autres avant, je n’avais aucune confiance en moi. Je doute encore parfois de mon image. Mais depuis que je suis sur Youtube j’ai appris à accepter mon image et bizarrement alors que c’est un réseau qui juge beaucoup je n’accorde aucune importance aux éventuelles critiques. Je fais et je suis comme moi je le souhaite, si cela ne plait pas bye ^^
10 septembre 2020 at 07:12Pour ce qui est de plaire ou non à ma famille là c’est clairement l’expatriation qui m’a detaché de ca!
Ah ah pour le côté famille, ma « petite expatriation » a beaucoup aidé aussi 😉
10 septembre 2020 at 09:1540 ans la sagesse on dirait ! Alors moi j’ai encore un peu le problème du regard des autres mais pas du tout lié aux réseaux sociaux… Je ressens une pression sociale et une pression à travers le regard des autres liée à ma situation professionnelle. Avec mes études et mon parcours je peux être cadre dans une grande entreprise et avoir un très bon salaire. Ce que j’ai fait pendant des années. Mais je n’y arrive plus. Je déteste le monde de l’entreprise (je suis sans doute mal tombée) et je me sens mieux juste avec mon petit blog et mes enfants MAIS j’ai du mal à assumer… Peut-être que le cap des 50 ans m’aidera :-). En attendant, merci pour tes confidences car cela aide de ne pas se sentir seule ! Et puis joyeux anniv of course !
16 septembre 2020 at 11:40Ca c’est parce que tu es encore trop française. En France on juge trop les gens par rapport à leur profession.
Tu fais quoi dans la vie ?
Je suis heureuse. Quoi c’est pas un job ? Pourtant c’est ce que je fais dans la vie.
Voilà ce qu’on devrait répondre, et on ne devrait être défini par notre boulot. Je te comprends à 100% car comme toi, je ne suis pas carriériste pour un sous, mais maintenant j’arrive à prendre du recul par rapport à ca.
16 septembre 2020 at 12:59Je te souhaite d’y arriver !!!